Appel du 18 juin 1940 : Saint-Paul célèbre la liberté

18 juin 2022

Le Maire de Saint-Paul, Emmanuel SÉRAPHIN, participe à la commémoration de l’Appel du 18 juin 1940 organisée au Jardin de la Liberté.

Le premier magistrat accueille ainsi la Sous-Préfète de Saint-Paul (Sylvie CENDRE), le Président des anciens combattants et victimes de guerre de Saint-Paul (Hugues ZABERN) mais aussi les anciens combattants. L’Adjointe aux Affaires militaires (Hélène ROUGEAU) assiste à ce rendez-vous commémoratif.

Tout comme la Conseillère régionale et Conseillère municipale Saint-Pauloise, Laëtitia LEBRETON. Cette cérémonie rassemble plusieurs personnalités et le public réuni·es pour célébrer la liberté. Sans oublier les enfants du Conseil Communal des Enfants et des Jeunes de Saint-Paul, titrée Ville Amie des Enfants par UNICEF.

« Il y a maintenant 82 ans, une France courageuse s’est dressée pour dire « non » à la capitulation et dire « oui » à la liberté. Ce refus de la défaite a permis à une France résistante de se dresser face à l’ennemi. La poursuite du combat est au cœur du discours historique prononcé le 18 juin 1940 par ce Général quasi inconnu des Français depuis Londres », rappelle le Maire, Emmanuel SÉRAPHIN.

Le 18 juin 1940, le pays vient d’essuyer une débâcle militaire majeure. L’appel du 18 juin intervient le lendemain du discours du maréchal PÉTAIN, chef du gouvernement Français. Ce dernier indique vouloir cesser le combat. C’est ce moment où Charles de GAULLE décide de rejoindre Londres pour faire rejaillir la flamme du sursaut national.

Élément central de ce discours passé à la postérité, en dépit de la défaite militaire, l’utilisation de l’expression de résistance. Ce discours est l’un des plus importants de ce second conflit mondial mais il passe pourtant inaperçu dans un premier temps.

Un nouvel appel est lancé sur les ondes depuis un studio de la BBC le 22 juin. Cette fois-ci, des tracts clandestins donnent une audience considérable à ce discours. Les réseaux clandestins commencent à se structurer.

La résistance à l’armée Allemande s’organise. Tout comme la lutte pour s’opposer à la collaboration active du régime de Vichy.

« De Gaulle parvient à rallumer la flamme de la Résistance. Les Français l’entendent. L’espoir renaît. La France se relève », explique le premier magistrat lors de sa prise de parole.

L’Histoire retiendra que c’est dans le huis clos d’un studio Londonien que se joue un tournant majeur de l’Histoire de notre pays. La cérémonie d’aujourd’hui permet également de rappeler l’engagement des femmes et des hommes qui ont combattu pour la liberté des générations suivantes.

Unanimement, nous saluons leurs valeurs faites de courage, de sacrifice et d’obsession de la justice. De Gaulle a incarné ce combat. Mais la mémoire collective ne doit pas oublier les milliers d’héroïnes et de héros plus anonymes.

Ils ont souvent payé le prix de leur vie pour permettre la Libération. Comme l’a voulu Charles de GAULLE, des ouvriers rejoignent cette armée de l’ombre. Mais ce peuple courageux se compose aussi d’agriculteurs, de commerçants, d’artisans, de mineurs, de fonctionnaires ou d’étudiants… Tous refusent de plier devant l’abominable.

La révolte s’est enclenchée quand la nation a été privée de liberté. Cette Résistance a été une addition de révoltes individuelles de femmes et d’hommes qualifiés d’ordinaires. Des anonymes aux sensibilités politiques et sociales pourtant opposées.

Mais tous ont su se retrouver pour s’offrir un destin commun face à l’innommable. Ce combat les a fédérés pour défendre la République. Cette exigence guidée par l’unité a contribué à la victoire des forces de lumière face aux sombres desseins du Nazisme et de la Collaboration.

Ce combat pour la liberté doit aussi être le nôtre. Car les libertés ne sont jamais acquises. Conquises, elles peuvent vite être restreintes ou reprises. Continuons à lutter contre les fléaux de la haine : le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme.

Le combat pour la liberté doit être défendu avec la plus grande vigilance car certaines luttes ne sont jamais gagnées d’avance.